mardi 29 septembre 2015

Comment est traitée la violence (envers les femmes) dans un village occitan ou "mort de rire"

Violence en herbe disais-je, briefée par les gendarmes ("cédégamins")
En herbe, ce n'est pas si sûr à présent... A la radio (elle est restée dans mon bras) elle est de plus fort calibre qu'on n'avait pensé.


















Une balle "perdue" et reçue (par moi) dans un village tranquille. Rien de grave, c'est juste le principe.. et la continuation de la "chose" en mieux si rien n'est fait. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Pour les pressés, dernier article avec le résumé des "épisodes" précédents, l'envoi de la lettre ouverte
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/envoi-lettre-ouverte-par-mail-envoi.html

Analyse de la "violence en herbe", lettre ouverte aux élus et aux gendarmes.
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/la-violence-en-herbe-premisses-de-la.html

Un village, son charme et ses aléas, les rapports complexes entre délinquants (petits) indics et policiers ou gendarmes.. et le machisme sous jacent omniprésent. Certains mecs ne voient pas le honte que représente le fait de cogner sur une femme, y compris enceinte (cas du "héros"); Et pourquoi pas ? je vais me gêner, tiens!!
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/flics-indics-un-melange-detonnant.html

Les pervers ou assimilés sont de braves gens, et un peut en cacher un autre, le machisme ordinaire (lien précédent).. et le refus de me recevoir en urgence par les médecins du cabinet de groupe du village parce qu'ils "ne faisaient pas les urgences" sauf pour leurs patients, pardon, clients, dont je ne suis pas.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html

Visite chez le médecin après la balle cette fois, (moins grave malgré les apparences que l'agression précédente car elle n'était pas ciblée, a eu lieu en public ou presque, et que j'ai été immédiatement prise en charge par les riverain/es, un élu, les pompiers, les gendarmes etc... et surtout que le coup se voyait clairement -l'autre asséné par un pro, n'avait presque pas laissé de marques-) un parcours du combattant, (voir lien précédent), mais qui en valait la peine. "Vous ne prenez rien ? Vraiment rien?" un médecin tout chagriné que je ne prenne "rien", cela en dit long hélas. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/knock-pas-mort.html

Articles assoicés.
Mon père, cet inconnu. Les "vieux" et la sur médicamentation par des médecins au plus grand profit des labos, qui souvent les détruit sans que l'on ne s'en rende compte. Tel mon père à la fin de sa vie, devenu étrange.. paillard, parfois limite grossier (!!!) => ce n'était plus mon père, mais mon père plus le Stilnox, dont il n'avait même pas besoin (qui de fait a causé mon agressivité et finalement notre quasi rupture).. Je n'ai compris qu'après. Grâce à la toile.
http://monpere.blogspot.fr/

Le poids des maux, le choc des labos. Les médicaments dangereux tout de même en vente, blog sur la médecine, les labos etc...
http://ecologine.blogspot.fr

Souvent on meurt guéri; la question des spécialistes très pointus certes mais qui parfois ne voient que leur "truc" et laissent passer des pathologies gravissimes concernant un autre organe. En ce cas, on meurt "guéri". Le cas du Médiator (la malade dont il est question en est une victime).
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/souvent-on-meurt-gueri.html

Analyse,la violence contre les femmes, le Midi 5 fois plus dangereux que Paris, lettre ouverte à Marisol Touraine, (premier projet, version courte)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/le-midi-5-fois-plus-dangereux-pour-les.html

Plus précis (version unopeu plus longue) http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/lettre-ouverte-2-une-marche.html

Discussion avec des internautes et image : http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/08/une-balle-non-vous-voulez-dire-un-ballon.html

______________________

Épilogue, lettre avec addenda : ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête cette balle?" -le Maire-.)
http://pagetournee.blogspot.com/2015/09/violence-en-herbe-et-violence-en-ble.html

__________________________

L'enquête
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/recapitulatif-des-faits-agression-par.html

La solitude des victimes au bout de quelques jours, lettre à Nathan
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/la-question-de-la-solitude-des-victimes.html

Image : la grande cosse nationale !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violence-faites-aux-femmes-la-grande.html

Image : les mots et les faits !
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/violences-les-mots-et-les-faits.html

J'ai trouvé la balle sur le net, peut-être...
http://journalphilosophoque.blogspot.com/2015/09/jai-trouve-la-balle.html




samedi 26 septembre 2015

Balle dans le bras. L'enquête...

Une belle (non balle) dans le bras. 
L'enquiête... euh, l'ensuiête... euh l'enquête






1 Agression il y a un mois et demi (un coup de feu dans mon village, je suis touchée bras, voir dossier).

2 Les gendarmes appelés par un adjoint au Maire qui passait par là ainsi que les pompiers (par moi) me disent que ce n'est pas la peine de porter plainte.

3 Je le fais tout de même (après insistance). Problème : ceux qui ont été appelés ne sont pas de Saint Ambroix mais de Barjac, ça complique. Celuis que je vois ne comprend pas. Une balle ? Un ballon ? Il me dit que je dois aller à Barjac (20 km et la voiture roule mal) et je suis fatiguée (j'ai perdu pas mal sang). Puis, ce sont eux finalement qui viennent.








4 Mais toujours refus de plainte. Je pars. Que faire? Ils me disent qu'ils me tiendront au courant.

5 J'écris une lettre ouverte à Marisol Touraine (voir dossier) et à quelques autres dans laquelle je ne les incrimine pas, sans doute sont-ils trop surchargés, y a-t-il moins d'effectifs etc.. etc.. (Ils m'ont laissé entendre qu'ils avaient de grosses affaires en ce moment, graves, OK.)

6 Ils acceptent ma plainte. Temps : deux heures et demi. Non pour m'interroger, le gendarme ne m'écoute pas ou à peine, me coupe, comprend parfois avec une phrase ou trois de retard, visiblement il manipule mal son logiciel.. en somme, pour quatre lignes spécieuses que je dois lui faire corriger, j'ai perdu deux heures et je n'en peux plus. (Il a écrit que je n'avais pas de certificat médical  ni d'ITT mais a omis de préciser que je n'ai simplement pas pensé à en demander.)

7 Rien ne se passe (il m'avait dit qu'il le tiendrait au courant.) Aucune transmission des dossiers, lorsqu'on va à la gendarmerie, si celui qui a en charge le "vôtre" n'est pas là, on vous renvoie à... au jour où il sera là ! Ou au téléphone (j'ai demandé le numéro). Et s'il n'est pas là ou en patrouille... rien.

8 Au cours d'une réunion de la Mairie, on  m'empêche de parler et le Maire qui pourtant m'avait conseillé de porter plainte (je l'avais rencontré par hasard alors que je me rendais à la gendarmerie) se moque ouvertement de moi ("vous êtes sure que vous ne l'avez pas reçue dans la tête votre balle?" Puis dehors, me menace.) Je suis anéantie.

9 Je communique sur FB et Google plus. J'envoie la lettre sur la toile etc.. avec un addenda cette fois.

10 J'ai mal au bras. Alors que au début, pas du tout. Il me semble (depuis le début) que la balle est restée dedans (les pompiers m'avaient dit que non, ainsi que les gendarmes mais bon..) Je l'avais cherchée au sol, eux pas, trop difficile car ça ricochette etc....

11 Je me décide à aller au CHU. La balle est bien restée dans mon bras (malgré ce que m'avait dit le généraliste que j'avais consulté peu avant). Ils font des clichés, c'est d'une clarté parfaite. Mais ce n'est pas une simple balle de soft je ne sais quoi en plastique mais une "vraie balle" (ça peut donc tuer). Note : je l'ai prise à 4 mètres environ, à gauche. Je ne ris plus du tout.

12 J'envoie les clichés aux gendarmes et à la Mairie. Lorsque j'y retourne, (à la mairie, il va y avoir une réunion de conseil) je distribue des clichés de mon bras... et le ton change. Le maire arrive... Il y a du nouveau me dit-il, il me propose un rendez-vous avec un adjoint ancien policier de la PJ etc... C'était un malentendu ... (Note : un adjoint étant présent juste après le tir, il ne pouvait pourtant en ignorer.) On me donne donc RV pour le lendemain avec un ancien de la PJ qui aurait des choses me dire fort importantes. Je m'étonne car je viens juste de la gendarmerie où on m'avait dit "l'enquête suit son cours", le gendarme qui suit mon affaire n'était pas là mais je l'avais eu à Barjac au téléphone. Que sont ces nouvelles informations et pourquoi le gendarme ne m'en a-t-il rien dit?

13 Le lendemain j'en apprends assez peu (un peu tout de même) l'entrevue est certes sympa, un espoir -réel-. Ça a bougé. Peut-être. Ça va mieux.

14 Dès que je sors de la Mairie, je retourne vers le gendarme de Barjac (au téléphone). Manque de pot, il est en congé et ses collègues ne peuvent  rien me dire, c'est son affaire etc...  Mais il sera là samedi (c'est à dire deux jours après!) Insupportable ce manque de communication entre eux.

15 Le samedi, les voilà qui arrivent chez moi après un appel masqué que je n'ai pas pu prendre mais j'ai rappelé tout de suite la gendarmerie, en vain. Rien de nouveau mais ils veulent que je retourne à la gendarmerie pour 'finaliser' la plainte afin de suivre "l'affaire en profondeur".  Qu'est ce que cela veut dire ? Je ne comprends rien. Puisqu'il n'y a rien de nouveau, pourquoi me faire retourner ... porter plainte? Et pourquoi m'a-t-on dit le contraire à la Mairie? Qui vous a dit que... ? Je cite le nom de l'adjoint, "un collègue à vous".. Ils ne voient pas qui il est mais de toutes manières "l'enquête suit son cours" sauf que "maintenant ils vont la travailler en priorité".. redite et redite... J'insiste, donne les info qu'on m'a transmises, ils ne sont pas du tout au courant. Impensable... QUI me mène en bateau? Eux? Leur collègue? Les deux ? Personne ? Il n'y a pas de communication entre la police municipale et eux ? Mais c'est absurde...

16 Je vais pourtant avec eux bien que pressée par un rendez vous : horreur !! il retape ma précédente déposition. Donc aucune information ne corrobore ce qu'on m'a dit à la Mairie, non, vraiment, il ne sait rien à ce sujet, non il n'y a rien de nouveau... mais c'est une affaire qui prend du temps... qu'il faut traiter en profondeur etc... A quoi cela sert-il que je vienne répéter ce que j'ai déjà dit? ? (Ça donne "Larrive" ça prend deux r? Votre date de naissance, c'est bien le 29 mars 48 ?  Donnez moi votre fixe.. il ne fonctionne pas? Ah bon. Votre mail? Vous l'avez puisque je vous ai fait un message. Donnez le moi tout de même. C'est tout attaché ? Sans point ? en majuscules ou minuscules ? etc) Je craque. Je m'en vais, voyant que ça va prendre encore deux heures pour rien. Il me dit qu'il m'appellera dès qu'il aura fini pour que je signe sinon ça ne sert pas. (Donc ils n'ont en fait pas de plainte? Ils ne l'ont pas enregistrée?) Je dois remonter chez moi à pied (1 km) je pensais que l'un d'eux aurait au moins la politesse, voyant qu'ils m'avaient mise en retard, de me raccompagner mais non. (Note : comme ils m'ont demandé de venir sans me prévenir, ils ont failli arriver alors que j'étais nue et que je me lavais dehors et ensuite je suis partie chez eux sans m'être lavée ... et je reviens de même, traversant tout le village..) Il m'appelle vers cinq heures mais en appel masqué comme il l'avait déjà fait le matin, je rate l'appel bien que je l'attende depuis trois heures...  si bien que lorsque je le rappelle (immédiatement) la gendarmerie quelqu'un d'autre me dit de rappeler lundi, il n'est pas là et apparemment pas joignable et ne travaille pas demain.

J'ai la nette impression (peut-être fausse) qu'ils se moquent de moi, que rien n'à été fait (peut-être même pas de plainte) et qu'ils cherchent à noyer l'affaire, pour les uns, et à m'amuser, pour les autres, afin de m'empêcher de parler.

17 Je n'en peux plus. J'ai mal. (Il parait qu'il n'est pas nécessaire d'enlever la balle car elle va sortir toute seule mais cela fait mal).. Je me sens totalement flouée. Je n'ai plus confiance en quiconque. Les gendarmes n'ont même pas écouté ni noté un élément important que je leur avais signalé. Le policier à la retraite m'a donné des info qui d'après ceux-ci semblent inexactes ou en tout cas inconnues d'eux qui pourtant ont en charge l'enquête !! QUI SE MOQUE DE MOI ? Le Maire? C'est l'évidence. Le policier à la retraite? Je ne pense pas. Les gendarmes? Cela semble aussi à peu près évident. Un exemple : j'ai fait une photo de quelqu'un qui pourrait possiblement être le tireur -(au cas où j'aurais été visée, ce qui est improbable mais à présent me préoccupe) mais je n'ai pu les envoyer au gendarme et je m'en suis excusée (mon téléphone a rendu l'âme juste après) ; il ne se souvenait de rien. "Si je les ai eues vos photos"... "Mais non puisque mon téléphone est tombé en panne.." Il pensait aux clichés de mon bras avec la balle... donc n'avait absolument pas écouté ce que je lui avais dit juste avant, tout à son ordinateur. Et tout à l'avenant.

Explications possibles. Des hypothèses se bousculent en moi, sordides : ils veulent cacher la violence ici pour ne pas décourager les touristes et décevoir les électeurs éventuels? (De la part des gens de la Mairie. Probable.) Ils sont incompétents? (Je ne crois pas, tout de même, à ce point.) Ils savent qui est le tireur et le protègent pour une raison ou une autre? (Peut-être). Ils s'en foutent tout simplement? (Aussi.) Je ne sais pas. Je sais seulement qu'on m'a tiré dessus par balle et qu'apparemment tout le monde s'en fout, voire se moque de moi (seulement pour ce qui est du Maire qui depuis a changé de ton.)
.
Le dossier
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

vendredi 4 septembre 2015

La violence faite aux femmes, lettre ouverte à Marisol Touraine

Hélène Larrivé 
à 
Mesdames et Messieurs les Ministres de l'Intérieur, Madame Marisol Touraine, Madame le chef de la Police, Monsieur le chef de la Gendarmerie, Monsieur le Préfet du Gard, Monsieur Hollande etc..

 Lettre ouverte

Objet : la violence contre les femmes (entre autres) dans le Midi "déshérité". Choses vues.

Mesdames, Messieurs, des statistiques comme nous en voyons souvent dans la presse, en voici une qui certes requiert une étude plus précise mais que je vous livre telle que car à force elle finit par être préoccupante ; d'autres suivront hélas ...

"Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint-Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi SIX ACTES DE VIOLENCE, tous de la part d'hommes. Une précision : je ne suis ni gendarme, ni policière, ni patronne de bar ou de tabac ou caissière de super marché mais retraitée de l'éducation nationale, auteure et, pour faire vite, artiste.
1 La première, très ancienne, (10 ans) que l'on peut dater par l'article de Midi-Libre et de la Marseillaise qui l'a précédée (et qui indirectement en est la cause, bien involontairement de leur part, au contraire), d'un responsable de la Croix-Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) Sanction : rien.  (cf note 1, l'affaire "Totophe".)
2 D'un escroc homo bien sous tout rapport en apparence. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi-même (!) Sans commentaires.
3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement (sexuel) de plusieurs semaines, stations nocturnes devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction (à la fin) : prison ferme, six mois... mais grâce à la "compression de peines", pardon, confusion ! (il avait réitéré plusieurs fois les mêmes  actes -mais un cran au dessus, forcément- avec d'autres) cela signifie : rien. Moralité, si vous agressez une femme -ou un homme-, dans la foulée, agressez en une ou deux en sus, ça ne vous coûtera pas plus cher : un bonus.
4 D'un jeune (drogué) affaire (très médiatisée) sur laquelle je ne veux pas revenir avec plus de précision : menaces et harcèlement, (non sexuel) siège de ma maison, cocktail Molotov (disait-il) etc.. (Pas de blessures mais une peur constante de plusieurs semaines.) Sanction : rien. Au contraire, MENACES de la part du père, nous allons voir que c'est courant. (Le jeune homme récidivant régulièrement avec d'autres sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à DEUX ans de prison fermes, oui, j'ai bien dit deux ans -pour violences graves- il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il s'est attaqué à plus fort et plus déterminé que lui -en principe, il n'agressait que les femmes- mais cette fois là, à la Féria, plusieurs jeunes hommes se sont interposés et ça a mal fini.. -pour lui-.)
5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête, très violent.) Sanction, rien. (3)
6 Ce coup de feu récemment inidentifié pour lequel je pense ne pas avoir été visée -du moins spécifiquement- puisqu'il y en a eu un autre au moins. Sanction, rien, forcément. (4)
Vous remarquerez que toutes ces agressions sauf la dernière me ciblaient directement et étaient le fait d'hommes. Trois au moins étaient "récidivistes", je l'ai su après.
[Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces même lourdes -de mort- sauf pour le numéro quatre car il s'agissait d'un délinquant hyper violent "confirmé" déjà multi récidiviste et condamné, bien que "dehors".] Mon cas n'est pas unique, loin s'en faut. Voilà donc ce que nous vivons AU QUOTIDIEN (car cela laisse malgré tout des traces psychologiques et/ou physiques quoiqu'on en dise et quoiqu'on en PENSE soi-même.)
Donc en résumé, 1,3 agressions tous les trois ans
-----
En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans) je n'en ai subi "que" (!) deux, de surcroît de hasard et d'inconnus :
1 Dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, sans doute une tentative de vol.)
2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité également (il m'a projetée au sol mais sur un trottoir plan, sans plots, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).
Donc 1/15 ans, mineures. Le premier auteur n'a pas été identifié, le second non plus mais les policiers ont patrouillé (avec moi et un témoin) immédiatement et presque toute la nuit dans Paris, faisant le tour des billetteries pour le serrer, en vain. Merci à eux qui ont passé une nuit blanche.

=> LE MIDI SEMBLE PAR CONSÉQUENT AU MOINS CINQ FOIS PLUS DANGEREUX POUR LES FEMMES QUE PARIS et la violence n'y est pas également traitée. Si j'ose, elle est mal traitée.

Mesdames et Messieurs les Gendarmes, (ceci concerne essentiellement ceux de la "base"), certes votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession (donc ceci n'est pas une critique envers vous mais au plus haut niveau)... cette violence dont en fait vous êtes les premières victimes mais qui s'exerce à l'opposé sur les plus faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les NON DÉLINQUANTS (!) {car le fait d'être délinquant et homme incontestablement protège, du moins de la "petite" délinquance}... nous pourrit la vie et parfois nous donne envie de nous "convertir" (2) surtout, lorsque l'on voit que, selon que l'endroit où on se trouve, par exemple ici, dans une zone laissée à l'abandon, elle n'est pas également obviée : cela explique d'ailleurs qu'ELLE S'Y ACCROISSE À LA MESURE DE L'IMPUNITÉ DONT LES DÉLINQUANTS SONT OU SE CROIENT CERTAINS. 
Pire. Il semble même parfois que chez certains cette violence soit presque considérée comme norme ou en tout cas, addenda secondaire à traiter ultérieurement en fonction d'un calendrier surchargé d'élagages de haies fort gênantes pour d'éventuels camions etc .. Je n'en veux pour preuve que la manière dont j'ai été empêchée de m'exprimer au cours d'une réunion organisée hier par la Mairie du village où ont eu lieu les faits.. (au sujet, pensais -je, de la sécurité -comme cela m'avait été dit au téléphone : j'avais naïvement observé que pour une fois, "ça" réagissait et j'en avais été infiniment touchée, plus dure a été la chute !)... empêchée donc de parler... jusqu'à une/des moqueries* qui en la circonstance peuvent être plus traumatiques encore pour la victime que l'acte d'agression en lui-même car : 
1 Elles le suivent et quoiqu'on en dise, qu'ELLE en dise, elle est en situation de faiblesse -relative-. 
2 Elles sont révélatrices d'un renversement des rôles et des didascalies stupéfiant (et qui fait mal). 
3 : Elles sont issues de personnes qui théoriquement ont une plus grande surface que les délinquants (parfois pitoyables.)

Cela s'explique cependant : lorsque l'on sait ne pouvoir rien (ou très peu ?) contre cette violence ; lorsqu'aucun moyen (ou très peu ?) ne sont mis à la disposition des autorités en charge de la sécurité... et qu'elles redoutent d'être -injustement?- interpellées à ce sujet -voire assignées si le cas est grave-, le plus simple pour celles-ci, n'est-ce pas ? est :
1 De la nier,
2 De la taire soi-même ou la minimiser 
3 Et surtout de la FAIRE TAIRE, violemment s'il faut (!) quitte à s'en prendre à ses victimes, au cas (peu fréquent, on le conçoit !) où celles-ci oseraient en parler voire protester publiquement.
Ce qui, en termes de mécano, revient à mettre hors-circuit ou à cacher le voyant rouge d'un autobus en marche lorsqu'il avertit de la surchauffe du moteur (afin de ne pas inquiéter les passagers qui ont payé leur place) et à veiller à ce que personne ne le dévoile.. au cas où un le découvre involontairement (mettons qu'assis près du moteur, il soit le premier à être rôti/e) et n'avertisse les autres, quitte à le menacer s'il passe outre.. (Et pourtant rôtis, tout/es les passagers vont l'être tôt ou tard.)

Merci d'en tenir compte. Quant à moi, je ferai en sorte que cette lettre ouverte ait le plus de diffusion qu'il soit possible à la mesure de mes réseaux.

Ceci est adressé, entre autres, évidemment, à Monsieur le Ministre de l'Intérieur car le droit des femmes est aussi celui des hommes ....
Hélène Larrivé

*Je cite la bonne plaisanterie, l'excellente blague : "Elle est où, cette balle? Vous êtes sure que vous ne l'avez pas dans la tête ?" me fut-il envoyé en public, dans la salle, avec tout le délicatesse d'humour que l'on peut ici apprécier.. Il y eut quelques rires, assez peu nombreux dois-je dire et tous issus de rangées de bancs tout devant, sans aucun doute les invités d'honneur, les bons élèves. Pour faire bref, cela voulait dire : "folle" ou "menteuse"... ce qui était d'autant plus surprenant qu'un adjoint (présent à cette "réunion") se trouvant par hasard là lors du tir qui m'a touchée (en fait, juste après) il avait vu ma blessure et du reste s'était montré fort aimable, ainsi que les gendarmes et les pompiers-policiers municipaux. Alors ? Manque de communication d'élus entre eux? Oubli de l'affaire ? Mauvaise acoustique? Quiproquos au téléphone quant à l'objet de la réunion? ... Peu importent les raisons en fait, restons en au phénomène pur : c'est ainsi qu'est traitée la violence.. en le cas faite aux femmes, fût-ce à une seule -mais ce n'est pas le cas-.. Je gage que si mon agresseur s'était trouvé dans la salle -mais évidemment ce n'était pas le cas- il eût été pleinement satisfait du coup : me tirer comme un lapin et ensuite me voir ainsi interdite de parole, rabaissée, et implicitement traitée de folle, quel délinquant pourrait rêver meilleure gratification ? J’espère qu'il ne lira pas : c'est la première fois que je me prends à souhaiter que quelqu'un, fût-il délinquant, soit analphabète. Merci qui? " 
_______________________________
Liens
(1) L'affaire Totophe ou comment en ayant aidé un SDF à demi mort de froid, je me suis attirée les foudres d'un responsable -travailleur social bénévole- à qui j'aurais "volé" un pauvre. Il aurait dû être là (et n'y était pas) :http://aujourlejour2.blogspot.fr/2012/12/totophe-le-social-ca-paie-bien.html 
 (2) Lorsque les forces de l'ordre ou la Justice semblent ne pas faire ce qu'il faut, résultat.. prévisible. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/viol-harcelement-un-homme-se-fait.html 
(3) L'avant dernière agression, typique, agresseur connu, pas de preuves, parole contre parole et hop..  http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html
(4) L'article base : la dernière, une balle cette fois !  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Le dossier "Violence en herbe, prémisses de la violence en blé" : http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html