mercredi 18 avril 2012

Jalousies, envie, désir de profit, générosité.. Un miroir grossissant avec scialytique de bloc opératoire

Le snobisme n'est pas ce que l'on croit !

Le net qui égalise permet une analyse sociologique in vivo et immédiate des gens, des situations et des mouvements extraordinaire et hautement révélatrice si on l'élargit. Oyez oyez..
Au sujet du mail groupé envoyé par erreur avec les adresses visibles, une autre observation qui va devenir cas d'école. S'y trouvaient pêle-mêle des potes (réels) de tout genre toutes cultures tout milieux et de simples contacts réels ou virtuels parfois aux antipodes: des amis roms très branchés net (souvent musicos), des copains d'enfance, des gens d'ailleurs, des connus dont, riez, vous avez le droit, mais je ne le savais pas, un descendant des rois de Jedipasousé entrepreneur prospère de son état et ami très cher (il m'a un jour par erreur donné sa carte avec couronne et titre, celle pour les clients), des gens dans des situations défavorisées, des journalistes en nombre, écrivains et artistes, certains ayant comme on dit un nom, d'autres pas, des ambitieux ++ et des pas ambitieux ++, des de-gauche, des de-droite et des où-on-les-pose, des mères au foyer et des working women surbookées, des qui foutent rien, des qui n'arrêtent pas, des un peu snobs et des pas snobs du tout, des bourges catho trad (oui!) et des intellos libertaires hard, des militaires (oui) et des antimilitaires, des qui-donneraient-leur chemise et des qui prendraient-volontiers-la-vôtre et en gros des sympa et des moins sympas, j'avais arrosé large mais précis, adresse par adresse (1 heure), priorisant les femmes seules et éliminant les karatékas. 

Or, qui pensez-vous s'est plaint de ma boulette et qui m'a remerciée de l'avoir averti? Question ouverte, à vous de deviner suite tout à l'heure.

Suite...

Il s'agissait de : une qui-donnerait-pas-sa-chemise voire plus ; une qui-veut-se-faire-un-nom-à-tout-prix ; un qui-se-la-pète-on-sait-pas-pourquoi [les trois tendances peuvent être mêlées en une seule personne à des degrés divers] et une pro de l'hôtellerie [mais là, on comprend mieux, les agressions ça fait fuir les clients], tous des contacts quasi "commerciaux" de leur fait. Très peu, en fait, sur l'ensemble. Moralité, les gens sont en général plus tolérants que l'on ne croit.. Et un connu m'a chaleureusement remerciée.

Autre observation : je savais plus ou moins les "tendances" de ces trois là mais devant l'urgence me suis tout de même donnée la peine de taper leur adresse. Re moralité : méfiez-vous de votre première impression, même défavorable, c'est souvent la bonne ; on dirait du moins en ce qui me concerne que souvent* quelque chose niché en vous (instinct?) vous avertit d'un truc de déplaisant chez un inconnu qui vient à vous, aimable ou se voulant tel, mettons qu'il y ait intérêt, et que vous shuntez illico cette impression justement parce qu'elle est déplaisante ça se joue en une fraction de seconde. [Il est mesquin de se fier à une intuition que rien ne permet vraiment d'étayer solide.] 

Sur le mode plus hard, la plupart des gens qui se sont fait agresser reconnaissent a posteriori avoir "senti" quelque chose de peu courant ou même de dangereux dans la personne ou la situation mais avoir balayé de leur esprit un si vilain sentiment pour une question morale. La morale donc ou même, disons le mot, la bonté "innée" ou que l'on vous inculque (souvent) vous jouent parfois de mauvais trous (je laisse). Il faut donc apprendre à s'en libérer.

* Pas toujours : parfois, si le jeu est parfait, on peut être réellement surpris voire estomaqué de certaines "suites". Ceux-là, indétectables, sont alors de vrais pro de l'escroquerie amicale, commerciale, sociale ou, politique mais ils sont rares voir "le journal d'un salaud", lien, un superbe exemple.

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