lundi 30 septembre 2013

Canrar. Il chante encore.



Il n'a passé qu'un an dans les prisons lituaniennes et a ensuite été transféré au sud de Toulouse, aux Murets, prison modèle construite par Guillaume Gillet (prix de Rome), ultra moderne, dont voici la chapelle et plus haut le hall d'entrée... ce qui a fait dire à Nadine Trintignant (la mère de sa victime) qu'il avait "bénéficié de conditions de détentions que beaucoup lui envieraient"... On ne peut le nier. Il a été libéré au bout de trois ans. Obligation lui est faite de se soumettre à la psychothérapie commencée en prison (ce n'est pas un calvaire) et de ne pas se servir de l'affaire pour des fins commerciales même artistiques. Mais lorsqu'on le voit à l'écran chanter "l'amour qui tombe en poussière".. "dans les nuits sans sommeil".. "tout se paie".. "assiégé par le chant des sirènes".. qui dira que tous ne pensent pas qu'à Marie Trintignant devenue poussière quand lui chante encore? (Et à Kristina également.) Lorsqu'on voit ses mains, sa carrure, qui ne pense pas à un poing qui s'abat sur le visage d'une femme fragile de cinquante kilos à peine? Il a payé? Oui. Mais l'esprit et le corps ne se plient pas à la rhétorique judiciaire... et heureusement.
 
  

Qui dira que l'on ne pense pas qu'à "ça" en le voyant ? 

 Lien avec "l'affaire Kristina Radi, le dossier complet

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire