samedi 9 mars 2013

L'art d'un best seller, Iacoub, Anne Sinclair et DSK









L'arroseur arrosé, ça plaît toujours



L'ART DE FAIRE PARLER LES GENS, 
LE COMPLEXE DE YACOUBGO

Marcela Iacoub (après un livre dans lequel elle défend DSK pendant "l'affaire", DSK dont elle est devenue -forcément- la maîtresse) au téléphone:
- Allo? Anne Sinclair?
Anne Sinclair : 
- Oui.
- Marcela Iacoub. Dominique vous a prévenue je pense. Ravie de vous avoir au téléphone..
- Moi aussi. Je voulais depuis longtemps vous saluer pour le courage dont vous avez fait preuve dans votre livre, assez rare en ces circonstances. Vous en avez sans doute pris plein la figure ma pauvre amie.. Merci.
- Je n'aime pas hurler avec les loups.. et n'ai fait que dire ce que je pensais... ce que la logique aurait dû emporter... mais hélas..
- Oui, la meute suit toujours ceux qui crient le plus fort.. et je déplore que vous n'ayiez pas été aussi entendue que ceux qui après nous avoir flagornés, nous ont déchirés à la curée en se disputant les morceaux.
- Le livre s'est vendu moyennement. La jalousie aussi...
- Sans doute. Dominique a une telle personnalité, j'irais jusqu'à dire un tel charisme mais vous allez rire..
- Pas du tout. Mais vous n'êtes pas pour rien dans ce charisme comme vous dites. J'aimerais beaucoup vous voir d'ailleurs si vous avez un peu de temps pour moi; le point de vue d'une femme, de la femme de celui qui est voué aux gémonies avec une telle ferveur manque évidemment dans mon livre, je n'ai pas voulu vous le demander avant. Même dans une louable intention, me faire l'écho de ceux qui vous poursuivaient n'est pas mon truc...  C'est à présent une question d'école en somme, un point d'orgue qui sera pour moi le finale d'une réflexion qu'il m'avait semblait nécessaire d'écrire pour rétablir la vérité et.. si peu que ce soit, la justice, pour ma propre compréhension en quelque sorte..
- Avec plaisir. Je vous dois bien cela.
- Pas du tout, je le répète, vous ne me devez rien..
- Disons alors que j'aurais plaisir à vous voir une heure autour d'un thé. J'aurais dû vous le proposer moi-même du reste mais comme vous l'avez saisi, je voulais tant que l'on m'oublie un peu, même des amis.. 
- Je vous en remercie infiniment..
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Deux jours après:
MI : - Je vois à quel point ces événements qui n'ont pu que vous toucher, vous transpercer, semblent aussi, c'est une forme d'élégance ou plutôt de résistance, n'avoir laissé sur vous aucune trace.. 
AS : - Résistance, oui, c'est le mot. Mais un peu de comédie aussi vous savez, on est dans la tempête, il faut faire face. Les aléas d'une position.
MI : - Comme votre grand père !
AS : - Non; mais il y a toutes sortes de combats..
MI : -Je ne sais pas si parfois le sordide n'est pas aussi traumatique qu'un engagement périlleux, évident et in fine, glorieux..
AS : - C'est vrai; la bassesse de ces bagarres d'argent d'arrière salle car c'est là le noeud du problème évidemment, du quotidien dans son aspect le plus immonde est effroyable, on ne peut même pas...
MI : - Sublimer.. ?
AS : - C'est cela. On est en pâture, comme une chèvre attachée qui attend le dernier coup.. on ne sait d'où il va venir mais on sait qu'il va venir. Trahie de partout. Et il faut donner le change, sourire.
MI : - Vous avez cependant réussi à en faire quelque chose d'autre, de grand, si si.. savez-vous, la plupart des gens, surtout des femmes, vous admirent?
AS : - Et me plaignent.. Toutes ont vécu des choses de ce genre, je suis devenue une sorte de pitoyable symbole que je déteste.
MI : - Non, vous vous trompez, j'ai bien dit "admirent". Il en va autrement pour Dominique évidemment.. 
AS : - Il est solide mais sans des gens comme vous, comme d'autres aussi car tout de même il y en a eu, eussent-ils été parfois maladroits comme ce pauvre Bernard-Henri, je ne sais pas si... 
MI : - On vit à une époque étrange où le féminisme qui nous rassemble, chez certaines, se rapproche fâcheusement du puritanisme victorien...  
AS: - Nous en avons fait les frais; sous couvert de libération, contrairement à ce que l'on aurait pu penser, des femmes en deviennent... comment dire ? Corsetées, coincées... et les autres suivent.
MI : - J'irais jusqu'à dire coincées du cul.. (rires)
AS : - La sphère privée semble avoir éclaté, n'importe qui s'arroge le droit d'entrer dans la chambre à coucher de n'importe qui... d'en juger en procureur et d'en gloser en technicolor ensuite..
MI : - Peut-être pas de n'importe qui. De gens qui ont de la prestance. Connus, talentueux. Qui font vendre les journaux.
AS : - Il y a des jours où je voudrais être une paysanne cévenole dans un bled perdu.. Pouvoir séduire mon valet de ferme sans que personne n'y trouve à redire, ou vice versa.
MI : - Je vous comprends. Cette mise en lumière constante.. et comme vous dites, en technicolor, je l'ai vécue aussi, moindrement, après la sortie de mon livre et j'ai vu combien ça érode..
AS : - Regardez : si Diallo avait été faite comme une top model, on aurait accusé Dominique d'être un horrible satyre profiteur d'une pauvre fille.
MI : - Et comme elle est moche, on l'accuse d'avoir mauvais goût..
AS : - Et d'être une bête de sexe alors qu'il est simplement comme tout le monde; quoiqu'on fasse, c'est utilisé.. Toujours. Nous n'avons pas droit à l'erreur, l'erreur, on la crée pour nous, l'erreur, c'est ce que nous faisons, l'erreur, c'est nous. J'irais jusqu'à dire que c'est une forme de racisme.
MI : - Tout à fait. Si elle avait été une actrice connue genre sex symbol, on aurait dézingué Dominique par jalousie.. Imaginez ! Se faire sucer par Angelina Jolie, vous voyez les titres. C'aurait peut-être même été pire.
AS : - Exactement. Quoique l'on fasse on est en tort.
MI : - Et comme elle n'est pas Angelina Jolie mais une femme de ménage, on l'accuse de l'avoir violée.. Ou on le vilipende, qu'on ne dise pas le contraire, surtout pour s'être fait piéger par une passade ancillaire.. Il aurait pu et dû trouver mieux. 
AS : - Au 21ième siècle. C'est bien révélateur de cet esprit de caste d'un certain humanisme caviar. Bon sang, on n'en est plus là tout de même, il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage à la fin. Ces journaux hypocrites s'indignant que Dominique ait dérogé à la règle immuable qui les régit.. font de cet acte banal une honte pharaonique justement parce qu'elle est une simple soubrette ; c'est hors temps, stupide et odieux.
MI : - C'est un paradoxe, l'idéologie resurgit là où on l'attend le moins.

LE TOUR EST JOUE, ELLE L'A DIT YAPLUKA

MI, dans le livre qu'elle est en train d'écrire après avoir piégé Strauss Kahn et qui fera un best-seller relate (100 000 E d'avance sur recettes, ça s'appelle comme ça) :"Elle (Anne Sinclair) m'a dit 'il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage' et j'ai alors senti que pour elle les gens se divisaient en deux castes, celle des maîtres du monde dont elle fait partie et les autres. Ca m'a fait froid dans le dos.." 
Illustration, le  prix d'un/e auteur/e

Marcela n'est pas seule à la manip et la sienne est moins grave que celle de "scientiques", cf les 4 liens qui suivent



et de "féministes" estampillées



 

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